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Le portrait de François d'Assise

Photo du rédacteur: Services provinciauxServices provinciaux

Selon Thomas de Celano


L'homme intérieur:

Qu'il était beau, splendide, glorieux dans l'innocence de sa vie, la simplicité de son langage, la pureté de son cœur, sa tendresse pour Dieu, sa charité fraternelle, sa fervente obéissance, son commerce agréable, son aspect angélique. De mœurs douces, de nature paisible, il se montrait affable dans ses paroles, très bienveillant dans l'exhortation, savait garder très fidèlement un secret, était prévoyant dans le conseil, actif dans l'exécution, gracieux en toutes choses.


Il avait l'esprit serein, l'âme douce, l'intelligence claire ; il était absorbé dans la contemplation, assidu à la prière, toujours plein de ferveur. Constant dans ses desseins, affermi dans la vertu, persévérant dans la grâce, il demeurait toujours semblable à lui-même. Il était prompt au pardon, lent à la colère, d'esprit vif, de mémoire très heureuse, subtil dans la discussion, plein de prudence dans la délibération et toujours simple. Il était sévère pour lui-même, compatissant pour les autres, toujours plein de discernement.

L'homme extérieur :

C'était un homme de la plus haute éloquence, au visage ouvert, à l'air bienveillant, exempt de mollesse et de morgue. Sa taille était moyenne, plutôt courte, sa tête petite et ronde, sa figure assez allongée et étroite, son front lisse et bas, ses yeux moyens, noirs et limpides, ses cheveux bruns, ses sourcils droits, son nez régulier, mince et droit, ses oreilles écartées mais petites, ses tempes plates, sa parole miséricordieuse, brûlante et pénétrante, sa voix prenante et douce, claire et sonore, ses dents serrées, égales et blanches, ses lèvres petites et minces, sa barbe noire et clairsemée, son cou grêle, ses épaules droites, ses bras courts, ses mains fines avec des doigts longs et des ongles saillants, ses jambes maigres, ses pieds petits, sa peau douce.


Il était décharné, grossièrement vêtu, dormait peu, avait la main toujours ouverte. Parce que très humble, il était pour tous plein de mansuétude et savait s'accommoder à l'humeur de chacun. Le plus saint parmi les saints, il paraissait parmi les pécheurs comme l'un d'entre eux.


Source: LAD, & Hébert, P. M., et collaborateurs. (1974). Souffles de vie : François d'Assise illustré. Éditions de l'Écho.

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